Mon enfance, un point de départ plutôt banal


Image 2 Je suis né dans une petite ville du sud de la France, Carpentras. Malgré une curiosité énorme, un intérêt pour les sciences et le numérique, ma scolarité a toujours été médiocre. Je ne me suis jamais intéressé aux cours qui étaient donnés, toujours en train d'imaginer comment on pourrait refaire le monde. Diagnostiqué dyslexique et dysorthographique dès le cp, j'ai toujours subis les méthodes scolaires, plutôt que d'en bénéficier, ce qui n'a fait que me pousser à être solitaire, à me tourner vers moi même, et a contribué à développer mon imaginaire et mon esprit de reflexion.

Évidemment, placez un enfant différent et solitaire dans le système scolaire, vous obtiendrez un résultat évident : du harcèlement. Subis tout au long de ma scolarité, il n'a fait que m'écarter du système scolaire, encore plus. En 2012, à 15 ans, alors que j'étais en seconde, j'ai fais mon premier burnout. Le tout cumulé, les difficulté scolaires, la solitude, le harcèlement, m'ont poussé à bout, et m'ont fait sombrer dans une longue dépression.

Les premiers projets


Après toute cette période douloureuse de ma vie, à la seconde même ou ma mère à accepter que j'abandonne ma scolarité, mon premier reflexe a été de vouloir travailler, et créer mes premiers projets. Étant passionné d'informatique, j'ai lancé IEUC (Informatique En Un Clic), un projet d'hébergement de serveurs de jeux. J'ai surtout réussi à louer quelques serveurs à des amis, mais ce projet m'a fait découvrir les inconvéniants du monde du travail, et surtout du monde du travail en ligne dans un secteur ou la concurrence est rude.

En 2016, j'ai entrepris de créer un cybercafé dans Carpentras. L'objectif, c'était de recréer une ambiance agréable et confortable qui permette de se détendre, jouer aux jeux vidéos. J'ai fais une étude de marché, j'ai sondé l'avis de beaucoup de personnes à Carpentras, pour aboutir à un budget plan. Et ma conclusion est la suivante : impossible de créer ce genre de projet à Carpentras. Les clients ciblés, étudiants, collégiens, qui auraient aimé venir se détendre dans ce genre de café, n'ont juste pas les moyens pour un tel service.

Pour moi, ce genre de projet qui n'abouti pas n'est pas un échec, mais une source d'expérience. Consacrer du temps à vérifier la faisabilité du projet n'est pas une perte de temps, et au contraire, m'a évité de me lancer dans un projet irréalisable. Je ne fais que reporter cette idée, pour le jour ou je pourrais réaliser ce projet.

Maintenant que ce projet de cybercafé est mis de côté, j'ai tenté de rendre IEUC plus professionel, et c'est à cette période que j'ai rencontré Robin, mon premier associé. La réunion de deux passionnés d'informatique à créer chapp-e (Communauté d'Hébergement Associatif Pour Passionés). On a fondé une association avec le but de rassembler des passionés d'informatique, pour héberger leurs serveurs chez nous et en apprendre plus. Chapp-e m'a permis de renforcer mes compétences en informatique, particulièrements celles de sysadmin.

Avec mon deuxième associé, Valentin, nous avons tenté de fonder Allô Sysadmin. Le concept était simple, permettre à des associations de faire appel à des sysadmins, essentiels quand on veut des serveurs qui tiennent la route. Suite à un désaccord sur le fonctionnement, le projet n'a pas abouti.

De la solitude à la construction d'un réseau


Si j'ai retenu une information importante avec les précédents projets qui n'ont pas abouti, c'est que j'avais besoin d'améliorer mes compétences sociales, de me construire un réseau. L'association Chapp-e a duré un peu plus d'un an, durée pendant laquelle j'ai continué à gagner en expérience en tant que sysadmin, et interragis avec beaucoup de personnes différentes. C'est la période où j'ai développé mon premier réseau, trouvé mes premiers partenaires.

Pendand cette période, j'ai également appris à me développer socialement grâce au bénévolat dans une association qui aidait les chats errants et abandonnés, en leur trouvant une nouvelle famille. J'ai découvert le mal qui est souvent fait aux animaux de compagnies, ce qui a développer mon côté humanitaire, et qui m'a sensibilisé à la cause écologique. Mon bénévolat dans cette association à duré 3 ans.

C'est ce bénévolat qui m'a donné envie de faire mon service civique dans un centre social. Pendant un an, j'ai aidé des personnes de tout genres à se familiariser à l'informatique. Je me suis découvert une passion en aidant les autres.

Cette période associative m'a fait découvrir que même dans ce milieu, censé être bienveillant, beaucoup ne servent que leur intérêt, et n'hésite pas à se servir dans les fonds destinés aux associations pour eux-même. J'ai également découvert que trop de bénévoles ne rendent service que pour leur auto-satisfaction.

Regigames Studio


Image 2 Le 18 août 2018, RegiGames Studio a été créée avec mon associé Antonin. J'ai commencé en tant que trésorier dans le projet dont l'objectif était les conséquences de chapp-e, sa suite. Au début, c'était un studio de création de jeux vidéo, pour faire découvrir le jeux vidéo au plus grand nombre. Trois mois après la création de RegiGames Studio, j'en ai pris la présidence. J'étais plus proactif, et je maitrisais l'administratif essentiel à la présidence de l'association. Après avoir pris la présidence, j'y ai ajouté mes propres ambitions, faire de la création audiovisuelle.

Je me retrouve avec une centaine de bénévole à l'international, répartie en deux équipes, nord et sud. L'équipe nord était gérée par Antonin, plutôt orientée jeux vidéo, pendant que l'équipe sud, que je gérais, était plus orientée audiovisuel. J'ai découvert le monde de la photographie et du cosplay, et par extension la culture asiatique et la communauté manga.

C'est à ce moment, en 2019, au pic d'activité de l'association, que j'ai eu l'occasion de faire revivre mon projet de cybercafé. Le Widget Bar était prêt à créer avec nous une deuxième association, qui devait travailler main dans la main avec RegiGames, pour faire des compétitions de jeux-vidéos. Pendant un temps, l'activité a fonctionné, mais l'établissement a perdu en qualité. Les problèmes que j'avais constaté en voulant lancer le problème trois ans plus tôt se sont confirmé, l'économie du bar ne fonctionnait pas.

Puis on a eu le plus gros problème de RegiGames, des bénévoles sont partis avec notre serveur de jeu, et ont tenté de l'effacer complètement. J'étais en désaccord avec Antonin sur l'équipe qu'il avait choisi, qui manquait de maturité. Le désaccord menant à une dispute, il a décidé de se passer de mes services, menant à ma déstitution.

Une heure après ma destitution : « Allô ? Thomas ? Comment on fait pour fermer une association ? ». Antonin, dans la confusion de mon départ, souhaitais fermer l'association. Il n'arrivait pas à comprendre comment gérer l'équipe, les partenaires, le système. J'accepte de revenir, mais le mal était déjà fait, et RegiGames a commencé à sombré dans l'oubli. Beaucoup de bénévoles qui partent, et à l'arriver du covid, l'association s'est retrouvé complètement vide. Antonin, de son côté, était parti poursuivre ses études, et je n'avais pas envie de repartir de zéro, seul.

Petite anectode, en 2019, pendant la période de trouble de l'association, j'ai souhaité créer une auto-entreprise pour fournir des services informatiques, mais j'ai annulé sa création pour essayer de maintenir RegiGames, et avec le retard administratif, l'entreprise fut créée, mais fermée le jour même.
Petit souvenir de l'entreprise qui dura 1 jour.

Le projet en Russie, et la naissance du nom Tardix


Image 2 Pendant le confinement, je me suis interessé à la cryptomonnaie. J'ai essayé de créer un fond d'investissement basé dessus qui me permettrait de financer mes propres projets. J'ai demandé des conseil à l'AMF (Autorité des Marchers Financiers) qui m'a joyeusement dit « La cryptomonnaie est l'argent des terroristes, et je vous envoie tout de suite quelqu'un vous faire un contrôle fiscal ! ». J'ai été très déçu de l'administration française.

Toujours pendant le confinement, je me suis lancé à apprendre de nouvelles langues. Je suis un amoureux des pays froids, et je me suis inscrit sur une application qui me permettais de discuter avec des personnes à l'international. C'est grâce à ça que je me suis créer un réseau en Russie.

Grâce à mes contacts en Russie, j'ai voulu créer un fond d'investissement pour initier mes projets. C'est à ce moment là que j'ai décidé de nommer le projet Tardix, qui est une référence à ma série préférée. C'est à ce moment que j'ai commencé à imaginer un groupe modulaire, ce qui a abouti au groupe que vous connaissez aujourd'hui.

Le 22 février 2022, la Russie envahi l'Ukraine, et les relations Europe-Russie se dégradent. Quelques semaines après, tous mes projets sont bloqués à cause de la situation. En accord avec mes partenaires russes, je décide de quitter le projet, pour leur laisser une chance de réussir sans moi.

Synergia et Wanagain


Après l'abandon des projets en Russie, j'ai trouvé du travail en tant que sysadmin dans une clinique, Synergia. C'est là que j'ai rencontré Patrick Lozano, qui est aujourd'hui un de mes associés. Synergia a été une source d'expériences précieuses, j'ai découvert l'état des services médicaux. L'administratif et l'informatique de la clinique étaient dans un état désastreux.

Directement après Synergia, j'ai travaillé pour WanAgain, un fournisseur de connexion professionel. WanAgain est une entreprise qui a besoin de se moderniser, mais je n'ai jamais pu initier cela.

Ces deux emplois ont été bénéfiques pour la conception de mes projets. Ils m'ont montré à quel points beaucoup de secteurs devraient bénéficier d'une amélioration, d'une modernisation. Ils ont renforcer mon envie d'innover, de créer quelque chose de nouveau.

Tardix


Image 2 Nourri par toutes mes expériences précédentes, je me rapprochais de plus en plus du projet qui existe aujourd'hui, j'avais déjà en tête le système modulaire, les secteurs d'activités que je voulais ciblés. C'est en 2024 que je lance la création de l'entreprise Tardix en France, avec quelques associés pour m'accompagner.

À ce moment, j'avais déjà en tête le plan pour les trois premières années de Tardix. Trouver une équipe avec des passionés et des spécialistes pour chaque secteur d'activité pendant la première année, et ensuite, se lancer à la recherche d'investissements.

Dernière modification : 30/08/2025 05:09